OTAGES ISRAELIENS : PAS DE DIFFERENCES

Publié le par shlomo

Pas de différence

Selon Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Joël Mergui, président du Consistoire, et Roger Pinto, président du comité international pour la libération des trois soldats, M. Sarkozy a déclaré qu'il ne faisait "pas de différence entre Gilad Shalit et Ingrid Betancourt", tous deux Français.

Selon le porte-parole, "la venue du Hezbollah à Paris sera l'occasion de faire passer le message à ses représentants". Mais Sarkozy ne rencontrera pas ces représentants.

Le message est fort, où le Liban n’est pas sorti de la position difficile dans laquelle l’a plongé le Hezbollah. Lequel Hezbollah est maintenu dans un rôle de simple mouvement d’opposition. Ce qu’il doit vivre comme un camouflet.

En effet, les combats à Nahr el Bared continuent de plus belle, maintenant le Liban au bord de la guerre civile et minimisant ainsi le rôle de chef de l’opposition auquel prétendait le Hezbollah depuis la guerre de juillet-août 2006.

D’autant que les mouvements pro-syriens maintiennent leur pression sur le gouvernement libanais, car la Syrie n’a pas oublié ses ambitions sur “la Syrie du sud” que le reste du monde nomme le Liban.

Une rencontre interlibanaise destinée à renouer un dialogue politique pour sortir de sept mois de crise doit se tenir du 14 au 16 juillet prochains près de Paris avec trente à quarante délégués, dont ceux du Hezbollah. Ce n’est pas le moment pour Sarkozy de prendre parti.

Il est significatif de voir que la position de Paris reste inchangée depuis les propos de Bernard Kouchner qui parlait de Guilad Shalit comme d'un compatriote.

Gilad Shalit a été enlevé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Gaza par trois groupes armés palestiniens, dont celui un du Hamas, qui exigent la libération de prisonniers palestiniens en Israël. Ehoud Goldwasser et Eldad Regev ont été enlevés le 12 juillet 2006 par le Hezbollah.

Une solution, fût-elle provisoire, devra prendre en compte le sort de ces soldats. Le gouvernement français sera en cela suivi à la trace.

© Primo, le 9 Juillet 2007.

Publié dans FRANCE

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