REVUE DE LA PRESSE ISRAELIENNE

Publié le par shlomo

Arrestations en masse de militants du Fatah par le Hamas à Gaza
13 novembre 2007 - le flash info du Jerusalem Post édition française

Les forces de sécurité du Hamas au pouvoir à Gaza ont arrêté au cours d’une vaste opération nocturne au moins 400 militants du Fatah rival, au lendemain d’une manifestation géante qui s’est achevée dans le sang lundi, avec la mort de sept personnes, a annoncé le Fatah.

Selon son porte-parole Hazem Abou Shanab, des dizaines d’organisateurs de la manifestation de lundi figurent parmi les personnes arrêtées. Ces militants ont commencé à être arrêtés après la tombée de la nuit, les policiers Hamas confisquant également des ordinateurs et documents d’un bureau des médias du Fatah. Le Hamas n’avait pas commenté ces raids dans un premier temps.

La ville de Gaza était tendue mais calme mardi matin. Les écoles et la plupart des magasins du centre-ville étaient fermées en signe de deuil. Quatre des victimes de la veille ont été inhumées sans incident.

En Cisjordanie, la tension était forte mardi après la démonstration de force inattendue du camp pro-Mahmoud Abbas la veille. Des milliers de partisans du président palestinien, agitant des drapeaux palestiniens et du Fatah, ont défilé dans les rues de plusieurs villes du territoire. Your article has been converted and copied into the clipboard : You now just have to paste (Ctrl-V) into the web interface. Good Luck !

ISRAEL-AUTORITE PALESTINIENNE

Affrontements meurtriers Hamas-Fatah à Gaza

A quelques semaines de la conférence d’Annapolis, de nouveaux affrontements entre Hamas et Fatah ont fait sept morts lundi 12 novembre à Gaza. L’accrochage s’est produit pendant un gigantesque rassemblement à la mémoire de Yasser Arafat.

Les forces de sécurité du Hamas ont ouvert le feu sur la manifestation organisée par le Fatah pour le troisième anniversaire de la mort de Yasser Arafat.

Les tirs ont déclenché un mouvement de panique dans la foule de plus de 250 000 personnes rassemblées sur une des principales places de Gaza. Sept personnes ont été tuées et 85 blessées, selon des responsables médicaux.

Selon des participants, la police du Hamas a commencé à tirer sur la foule, mais le Mouvement de la résistance islamique assure que ses forces ont riposté à des attaques de tireurs du Fatah embusqués sur les toits. Aucun milicien armé du parti du président Mahmoud Abbas n’était toutefois visible dans les rues pendant les affrontements.

C’est là l’épisode le plus meurtrier de la rivalité entre le Hamas et le Fatah depuis que le Mouvement de la résistance islamique a pris le contrôle de la bande de Gaza par les armes en juin dernier.

Peres et Abbas en Turquie : deux nouvelles zones industrielles en Judée-Samarie

Mardi 13 novembre, un accord a été signé au cours du forum d’Ankara qui réunissait des industriels israéliens, palestiniens et turcs. Ce forum a été inauguré il y a deux ans. Son objet est de créer des opportunités économiques dans les territoires palestiniens. Ce forum est dirigé par le président de la Turquie, Abdullah Gul.

Mahmoud Abbas a déclaré que les nouvelles zones industrielles seraient construites près de Djénine et de Trakoumiya, à côté de Hébron.

Shimon Peres a précisé que la signature de l’accord de mardi ne remplaçait pas la conférence d’Annapolis mais venait en complément. Il a ajouté que le développement économique était vital pour arriver à une paix avec les Palestiniens.

MOYEN-ORIENT

L’Egypte manifeste de nouveau son scepticisme au sujet des objectifs d’Annapolis

Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Ahmed Aboul Geit, a déclaré, suite à un entretien entre le président Hosni Moubarak et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas : "si la réunion d’Annapolis permet d’accomplir cet objectif [la création d’un Etat palestinien], allons-y tous pour accomplir cet objectif palestinien. Mais si cette réunion ne permet pas de le réaliser, alors je pense que l’Egypte et d’autres pays arabes auront des réserves pour y participer".

Dimanche 11 novembre, Moubarak avait discuté de la réunion avec le roi Abdullah d’Arabie Saoudite, un autre pays arabe clé qui avait exprimé un même scepticisme. Le roi Abdullah avait déclaré au début du mois de novembre que sa participation n’était pas encore certaine.

Quoi qu’il en soit, l’Arabie Saoudite, la Syrie et d’autres pays arabes qui n’ont pas de relations diplomatiques avec Israël devraient être invités à la conférence aux côtés de l’Egypte et de la Jordanie.

Bernard Kouchner au Liban pour tenter de rapprocher les différents acteurs politiques

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner est arrivé lundi 12 novembre au Liban, où il doit effectuer une visite d’un jour qui "s’inscrit dans la logique de l’engagement continu de la France en faveur d’une entente entre les parties permettant l’élection d’un président de large rassemblement", selon le Quai d’Orsay. Le voyage intervient alors que le vote par le Parlement libanais a encore été reporté, à 12 jours de la fin du mandat du président Emile Lahoud.

Kouchner, qui participait lundi au premier conseil franco-allemand à Berlin, doit rencontrer mardi le patriarche chrétien maronite Nasrallah Sfeir et les principaux responsables politiques libanais, selon la porte-parole du Quai d’Orsay, Pascale Andreani, qui n’a pas précisé les identités des autres interlocuteurs. Le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant se trouvait aussi à Beyrouth la semaine dernière.

Bernard Kouchner s’est déjà rendu à plusieurs reprises au Liban depuis son entrée au gouvernement après l’élection du président Nicolas Sarkozy cette année. Il s’y trouvait notamment le 20 octobre dernier en compagnie de ses homologues italien Massimo D’Alema et espagnol Miguel Angel Moratinos, afin d’inciter toutes les factions libanaises au dialogue pour désigner un successeur au président Emile Lahoud, dont le mandat s’achève le 24 de ce mois.

Une première tentative d’élection du nouveau président a échoué fin septembre en raison du boycott de l’opposition prosyrienne emmenée par le Hezbollah. Le vote prévu ce lundi a été une nouvelle fois reporté, au 21 novembre, dans l’espoir que les groupes politiques s’entendent sur un candidat de compromis.

Un soldat français tué au sud-Liban lors d’un exercice de tir

Un soldat français engagé dans le cadre de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) a été tué et un autre blessé ou cours d’un exercice de tir, a annoncé lundi 12 novembre le ministre français de la Défense Hervé Morin dans un communiqué.

Julien Perot, des 501-503e régiments de chars de Mourmelon, a été tué lors d’une "séance d’instruction au tir de combat à Dar Kifa, au sud-Liban", précise le communiqué. Un autre soldat a été blessé au pied et est actuellement soigné à l’hôpital de Tibnine.

Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy a adressé ses condoléances aux proches du soldat tué et a demandé à Hervé Morin "de faire toute la lumière sur les circonstances de cet accident".

Publié dans ISRAEL

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