LES FOURBERIES DE BARRY O'BOMBER

Publié le par shlomo


Si vous ne savez pas qui est BARRY O' BOMBER, demandez à Maya Soetero, fille de Ann Dunham, donc demi-soeur de celui que le parti démocrate américain s'apprête à lancer, en novembre prochain, contre le républicain John McCain, dans la course à la Maison Blanche.

Pour elle, comme pour tous ceux qui refusent de se laissser embobiner par le battage du NEW-YORK TIMES, CNN, la BBC et autres "Le Monde", BARACK OBAMA, surnommé BARRY O' BOMBER quand il évoluait dans l'équipe de basket de son collège à Honolulu, est un imposteur.

Sachant qu'en tant que musulman, il n'aurait eu aucune chance d'accéder au second "round" de la bousculade vers l'investiture de son parti, il aurait tout simplement joué la farce du converti au christianisme. C'était plus facile que de devenir juif ! Mais quelle conversion et après quel minimum de cathéchisme?

Chez son ami, le tristement célèbre pasteur Wright, il suffit d'entrer et, pendant qu'il est en train d'aboyer un sermon, quitter son banc pour s'avancer avec ostentation vers l'autel. Alors, comme dans toutes les cérémonies de vaudou, le reste de l'assistance hurle que vous avez été touché par la grâce de leur très spécial Jésus Christ (noir, anti-blanc et pro-palestinien, donc anti-israélien!).

Le monde entier put se rendre compte de la dangerosité de cet individu, à la faveur des révélations et enregistrements-vidéo qui obligèrent BARRY O' BOMBER, alias Barack Hussein Obama à le renier, Urbi et Orbi.

Leur château de subterfuges et sourires hollywoodiens ayant échappé de justesse à l'écroulement, les gauchistes de tous bords, américains ou non, ainsi que les alliés des lanceurs d'obus sur Israël, purent redresser la crête et recommencer à nous chanter la belle légende du fils de kenyan qui pourrait devenir président des Etats-Unis.

Force est de l'ajouter: au nez et à la barbe des militants noirs américains de longue date, descendants d'esclaves et qui, au nom de leurs souffrances pluriséculaires, eussent mérité la préséance au sein de ce parti soi-disant démocrate, auquel ils servirent trop longtemps de chair à canon électorale.

Raison pour laquelle beaucoup de noirs américains ne voteront pas pour Barry O' Bomber. Même Oprah Winfrey s'est lamentée la semaine dernière, d'une baisse d'audience de ses émissions auprès de cette cible-là, à cause de son soutien au susnommé. Il est loin le temps où les jeunes se levaient pour céder leur place de bus ou de métro à leurs aînés.

Du coup, le père de BARRY O'BOMBER, mort en 1982 dans un accident de voiture, nous est servi paré de toutes les vertus. On en fait un éminent économiste que sa femme ANN DUNHAM aurait refusé de suivre quand il eut manifesté son désir de rentrer au Kenya.

En vérité, ils étaient déjà séparés, car il ne cessait de la tromper, au vu et su de tout Honolulu. A telle enseigne qu'une autre femme blanche prénommée Ruth le rejoignit au Kenya. Il aura deux enfants avec elle, avant de lui trouver des rivales autochtones et qui, elles-aussi, lui donneront des héritiers.Un étalon quoi!

Adolescent, BARRY O' BOMBER fantasmait sur ce père qui l'avait abandonné quand il n'avait que deux ans, mais en fut à jamais dégoûté le jour où une bonne âme lui fit comprendre quel tyran il était.

D'ailleurs, ses sponsors et thuriféraires lui ont conseillé, de ne pas trop en parler. On préfère aller interviewer sa musulmane de grand-mère, qui ne croit pas du tout à son apostasie et ne cesse de le confier à Allah, tout en nous abreuvant de propos lénifiants sur l'amitié entre les peuples de toutes religions.

Elle a raison, puisque même son petit-fils n'aura pas jugé bon d'intercaler un prénom chrétien entre Barack et Obama. Vous, je ne sais pas, mais moi, si je m'étais convertie au bouddhisme, je me serais rebaptisée Rimpochée ou Troque-Lama!

Parmi ceux qui doutent de la conversion de Barry O'Bomber, il faut compter sa grand-mère maternelle, originaire du Kansas mais qui vit toujours à Hawaïi et un certain Ali Abunimah, fondateur de "Electronic-Intifada.com". Bien entendu, pour ne pas refaire à son ami de longue date BARACK OBAMA, le coup du père Wright, il jure, sans que personne ne l'y oblige, qu'il ne l'a pas vu depuis six mois.

Alors qu'il est en contact permanent avec lui, et s'échine à expliquer tous azimuts que si Obama, pendant ses années d'études, détestait Israël et se disait pro-palestinien, c'était à cause des relations que cet état entretenait avec l'Afrique du Sud.

Encore un, qui ouvrait un oeil sur la brindille Israël, tout en fermant l'autre, pour ne pas voir la poutre représentée par toutes les grandes nations occidentales qui, à cette époque, coopéraient encore plus abondamment avec ledit régime et l'aidaient à contourner les embargos. Notamment par l'île de la Réunion!

Il y a belle lurette que l'Apartheid n'est plus, mais les connivences de Barry O' Bomber avec certains membres du Hamas sont, elles, bien actuelles. Sans parler des disciples de LOUIS FARRAKHAN qui constituent le cercle le plus restreint de ses conseillers.

Vous avez dit entrisme et dissimulation?

Et quid, du silence assourdissant des dirigeants du monde musulman? Tapis dans l'ombre, ils ne bougent les doigts que pour lui signer des gros chèques, par l'entremise d'associations comme "Progressive for Obama", cache- nez du couple de terroristes Bernadette Dohrn et Bill Ayers (amis de Hugo Chavez) et autres clubs d'amitié américano-islamo-palestiniens.

Certains ne se sont tout de même pas privés de tirer l'oreille à Karim Wade, fils de Abdoulaye-l'enfonceur-des- portes-ouvertes, pour s'être hâté de téléphoner à Obama pour le féliciter d'avoir évincé "la" Clinton, et surtout de l'avoir raconté à un journaliste sénégalais. Profil bas, chers frères de l'ANOCI!

Enfin, il y a des ralliements qui valent leur pesant de haine des juifs et compromission avec l'Iran.

Je me refuse à juger les deux ou trois rabbins qui, il y a deux ans, se furent rendus au banquet-conférence organisé par AHMADINEJAD à Téhéran, et où ce dernier avait martelé, plus bestialement que jamais, son souhait de rayer Israël de la carte du monde. L'utopie et un amour immodéré pour la paix peuvent jouer des tours à tout un chacun.

Je pensais plutôt à la manoeuvre tardive, mais non moins empoisonnée de Jimmy Carter en direction de BARACK OBAMA. Elle devrait inciter tous les juifs américains qui seraient sur le point de se laisser séduire par ce dernier à y réfléchir, plutôt trois fois qu'une, avant de lui apporter leurs suffrages.

Une fois élu, à Dieu ne plaise, rien ne pourrait empêcher ce charmant garçon qui parle comme un escroc et marche comme un "pimp", de nous la jouer "retour aux sources" et se re-proclamer musulman pour ne plus faire de peine à sa grand-mère paternelle et épargner aux autres membres de sa famille des fatwas transversales.

Ce serait encore plus facile que de devenir chrétien ! Une brève formule, trois fois récitée, et le giron se referme. Surtout quand on a pris le soin de conserver Hussein! Quant au quasi-anagramme de OSAMA... il y en a qui se frottent les mains du côté des montagnes afghano-pakistanaises.

Mon inquiétude est sans doute excessive.

Mais entendre dire, en cette période où Israël se trouve prise dans un étau, entre le Hezbollah, maître du Liban et l'Iran, son principal fournisseur d'armes, que les électeurs du prochain président des Etats-Unis ne devraient plus se déterminer en fonction de ce que le seul état de la planète à être menacé d'effacement pourrait en attendre, n'est pas fait pour me rassurer.

Bien sûr, Barry O' Bomber a promis devant un parterre de personnalités juives américaines qu'il ferait "Everything", par deux fois scandé, pour empêcher l'Iran d'avoir la bombe atomique.

Pour parvenir à ses fins, il serait capable de s'amputer d'une jambe, ce petit! En cela il est bien mûr. Le fait est qu'à force de tergiverser sur l'attitude à adopter face à un Iran qui fait trésor de chaque heure, la Communauté Internationale poussera Israël à appliquer le fameux proverbe arabe: "Je les prendrai pour déjeûner, avant qu'ils ne me mangent au dîner."

C'est peut-être ce qu'elle cherche, pour mieux l'accuser d'agressivité.

Diana Mordasini © Primo, 11 juin 2008

Diana Mordasini est née à Saint-Louis du Sénégal. Après des études de Lettres classiques à la Sorbonne, elle fait un passage dans les milieux de la mode et dirige, de 1972 à 1976, le bureau des relations internationales de l'agence Omniapress de Milan, où elle tenait la rubrique "Arts et Culture" du bulletin quotidien. Diana Mordasini, qui parle et écrit parfaitement six langues européeennes, plus le chinois, l'arabe et le turc, est journaliste indépendante. Elle habite en Suisse (2002), pays dont elle a acquis la nationalité il y a vingt ans.

Romancière, elle publie la cage aux déesses (2 volumes) et le botillon perdu

Publié dans INTERNATIONAL

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