Des Israéliens (ex-du MOSSAD ?) ont participé en coulisse à la libération d’Ingrid Bentancourt.

Publié le par shlomo


 Par Dan Assayah | Source : IsraelValley et Le Monde

REVELATIONS - INGRID BETANCOURT DOIT-ELLE REMERCIER ISRAEL ? En ISRAEL, beaucoup d’experts ont vu l’action essentielle des hommes du renseignement dans la libération des otages. La signature des ex-du MOSSAD et/ou des ex-SERVICES d’intelligence de TSAHAL existe bien. Dans les prochains jours les journalistes du Yedioth et MAARIV vont certainement livrer des pages d’infos.


Lire aussi l’article sur : http://www.israelvalley.com/

Voilà un article du Monde qui parle du rôle des Israéliens dans la libération d’Ingrid Betancourt : “En annonçant la libération des otages, le ministre de la Défense de Colombie a fait le récit d’une opération de renseignement et d’infiltration de très haut niveau.

Selon le ministre, cette opération a été réalisée avec l’appui logistique d’une “organisation fictive” disposant d’un hélicoptère qui était en réalité un appareil de l’armée colombienne. Les forces armées colombiennes avaient également infiltré, toujours selon le ministre, le front numéro 1 des Farc, dirigé par Gerardo Antonio Aguilar, dit “Cesar”, qui détenait une partie des otages. Ce responsable a été arrêté alors qu’il acheminait, à l’aide de l’hélicoptère de l’armée, des otages vers le point choisi pour rassembler les trois groupes et les remettre à Alfonso Cano.

A la demande du président Uribe, un travail de renseignement d’une ampleur jusque là inconnue, incluant le paiement d’informations et la protection des témoins, a été développé au cours de la dernière année par les forces armées et la DAS (département administratif de sécurité) avec l’aide de consultants israéliens, pour la plupart officiers en retraite de l’armée d’Israël.

Le ministre s’est adressé aux Farc lors de sa conférence de presse : “Nous continuerons à travailler à la libération des autres otages. Nous lançons un appel aux leaders actuels des Farc pour qu’ils ne se fassent pas tuer, qu’ils libèrent les otages et qu’ils ne sacrifient pas leurs hommes”.

Une très forte mobilisation médiatique en faveur de la libération d’Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002, existait en Europe. Mais l’espoir de la voir libre avait été plusieurs fois déçu. D’abord en 2003, lorsque Dominique de Villepin, alors Premier Ministre, avait monté une mission de négociation et dépêché un avion. Puis en mars 2008, lorsque la diplomatie française et le président vénézuélien, Hugo Chavez , avaient participé à l’envoi d’hélicoptères dans la zone où l’otage a finalement été libéré. La dernière preuve que l’otage était encore en vie, une vidéo où elle apparaissait immobile, avait été diffusée en novembre 2007”.

Ingrid Betancourt, 46 ans, ex-candidate écologiste à la présidence de la Colombie, était otage des Farc depuis plus de six ans.-


extrait de l’article du Figaro :Le coup de bluff de l’armée colombienne

Acte I : l’infiltration. Selon les éléments disponibles jeudi matin, la Colombie avait réussi à infiltrer des « agents » du renseignement militaire à deux niveaux de l’organisation des Farc. « Au moins un homme » a réussi à intégrer le « premier cercle des Forces armées révolutionnaires de Colombie », son secrétariat, instance de direction collective. D’autres semblent avoir été placés au sein du front numéro 1 des Farc, dirigé par Gerardo Antonio Aguilar, alias « Cesar ». La Colombie n’a pas précisé combien d’agents ont participé à ce grand bluff, ni depuis quand ils étaient infiltrés. Reste que cette première étape a été permise par un intense travail de renseignement, avec la collaboration des Etats-Unis et de consultants israéliens.

Publié dans ISRAEL

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